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Les Petits artistes de la mémoire

Le concours « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » invite les élèves de CM1-CM2, encadrés par leur enseignant, à s’approprier l’histoire du conflit par l’élaboration d’une production artistique sur l’itinéraire d’un poilu sur le front.

L’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG) s’attache depuis de nombreuses années à transmettre aux jeunes la mémoire des conflits contemporains de manière originale. Ce concours scolaire, ouvert prioritairement aux classes de CM2, a vu le jour en 2006 à l’occasion du 90e anniversaire de l’ONaCVG.

L’ONaCVG invite les élèves à s’approprier l’histoire des poilus et à la transmettre en devenant des petits artistes de la mémoire. Aidés de leurs enseignants, les élèves choisissent un soldat de la Grande Guerre originaire de leur commune ou/et de leur famille et partent à la recherche des traces et des témoignages qu’il a laissés dans la famille et au cœur des archives municipales ou départementales.
Après avoir mené une enquête minutieuse et s’être inspirés des carnets de guerre de poilus sur le front, les enfants confectionnent à leur tour une œuvre mémorielle retraçant le parcours de « leur » poilu. Le carnet peut s’intégrer dans un dispositif artistique plus vaste (structure, œuvre audiovisuelle, numérique). Une mention numérique a d’ailleurs été créée depuis l’édition 2015-2016.
Peintures, aquarelles, croquis, poèmes, textes courts, vidéos, etc. : les travaux qui se distinguent par la qualité de leur contenu historique et artistique, leur originalité et l’émotion qu’ils dégagent sont choisis par le jury national. La classe lauréate est invitée à la cérémonie de remise des prix et à une journée de visite de lieux de mémoire.

Pour les élèves et les enseignants de CM2, s’inscrire au concours ouvre les portes d’une belle et riche aventure. Durant quelques mois, elle va les amener, grâce à un travail interdisciplinaire (histoire, littérature et arts plastiques entre autres), à remonter le temps, celui de leur commune, à découvrir le quotidien d’un poilu, parent ou inconnu. Ils réaliseront alors en équipe un carnet de poilu, récit des temps de guerre, fruit de leurs recherches, de leur imagination, et de leur créativité.

Les oeuvres reçues de toute la France et de l’étranger témoignent de la magie opérée par ce travail qui marque durablement enfants et professeurs.
Au-delà des bénéfices purement éducatifs, le concours redonne confiance aux élèves en difficulté, renforce la cohésion de la classe, mais aussi le lien social, civique et intergénérationnel.

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